Le groupe belge Tollan est né en février 2014.
C’est tout d’abord l’association d'Eric Stevens et de Fabien Dargent qui ont pour ambition de créer un projet rock électro en Français chargé d’émotion et porteur de messages engagés.
Ils sont rapidement rejoints par Jacques Noach qui permet à la formation de trouver une couleur musicale stable. En mai 2016 Marylène Mathonet devient la voix définitive de Tollan.
Le groupe associe subtilement les sons rock puissants aux ambiances synthétiques sombres, la section rythmique se chargeant de faire groover le mélange. La voix termine d’emmener l’auditeur dans une atmosphère paradoxale de noirceur et de douceur.
Débute la basse à 14 ans et intègre quelques mois plus tard son premier groupe de lycée.
Viennent ensuite les années Exit, groupe pop rock en Français qui, grâce à un prix au Verdur Rock, s’envole pour une mini tournée au Canada en 1992.
Après quelques autres projets alternatifs au milieu des années 90 (Mundus et PG18 notamment), Fabien range sa basse pour un bonne quinzaine d’années.
La quarantaine réactivant les rêves d’adolescent, il remonte sur les planches avec Stevenson, groupe rock électro, où il rencontre Eric.
Tollan est né.
Jacques Noach Guitare
Débute la guitare à 10 ans mais la laisse de côté à 20 ans pour la reprendre 20 ans plus tard et œuvre auprès de groupes de covers. Mais très vite il se remet à la composition musicale et l'écriture de ses textes en anglais.
En 2010 il forme The Chive dont il est auteur/compositeur, et avec lequel il tourne durant 2 ans 1/2 en Wallonie, terminant finaliste de l'Envol des cités en 2011.
En 2012 il intègre le groupe de blues-rock Capt'n Blues Band dont il est toujours guitariste soliste.
Cependant, en manque de rock moderne et de compositions originales, il rejoint Tollan en 2014.
Marylène Mathonet Chant
Fan de musique depuis toujours, elle commence par chanter quelques morceaux dans le groupe de son papa lors des fêtes de famille.
Vers 18 ans, elle intègre un groupe de rock-électro.
Ensuite, Marylène se concentre sur sa famille, son boulot et le sport et laisse un peu le chant de côté.
C'est vers 33 ans que son rêve refait surface et qu'elle décide de réintégrer un groupe.
Elle rejoint d'abord une groupe de covers mais désire chanter des compositions originales.
Elle intègre ensuite Tollan en mai 2016.
Les influences de Tollan trouvent leurs origines dans les sonorités sombres des années 80. Au départ on peut affirmer que la majorité des membres du groupe a été profondément marquée par le mouvement New Wave. C’est d’ailleurs ce courant musical qui va générer le déclic, qui va les orienter vers leurs instruments respectifs mais qui va également forger leur indentité de musiciens.
C’est ainsi que Jacques Noach, guitariste, ira chercher son inspiration chez Bauhaus, Tears for Fears et Roland Orzabal par la suite, Talking heads, Elvis Costello, Serge Gainsbourg mais surtout Joe Jackson pour la capacité qu’ont ces artistes à se réinventer sans cesse, à faire cohabiter des sons électros et des guitares saturées, à chercher leur inspiration dans le jazz, la musique classique, le funk et bien sûr le rock. Son goût pour les thèmes répétitifs en crescendo, c’est auprès de gens comme Steve Reich, Mike Oldfield ou encore Rick Wakeman qu’il le découvrira.
Marylène Mathonet, la chanteuse du groupe, apporte à Tollan une couleur différente grâce à des influences tout autres et majoritairement tournées vers la chanson française. Elle s’inspire en effet d’artistes tels que Zazie, Calogero, Axel Bauer, De Palmas… Mais également d’artistes intemporels comme Rapsat, Cabrel, Goldman, Linda Lemay voire même Aznavour, Piaf ou Brel. Ce sont les chansons à contenu, les textes qui racontent une histoire qui l’intéressent. Dans sa démarche artistique, elle ne se voit d’ailleurs pas interpréter de paroles vides de sens, de paroles qui ne la feraient pas vibrer ou qui n’inciteraient pas à la réflexion. Son côté rock, c’est grâce à l’influence paternelle qu’elle va le développer, en écoutant Deep Purple, Led Zeppelin, Creedence Clearwater Revival et Metallica. Son éclectisme l’amènera même à écouter de la musique Country.
Fabien Dargent, bassiste, a quant à lui été bercé par Radio Cité, l’ancêtre de Radio 21, où se retrouvaient toutes les nouveautés du moment avec un mix étonnant entre cette New Wave froide du début des 80’s et la fin de la vague disco/funk des 70’s. Toutefois, s’il débute la basse, c’est grâce à Simon Gallup de The Cure à qui il voue une admiration sans limite. Ce qui ne l’empêchera pas de s’intéresser ultérieurement à d’autres musiciens pour enrichir son approche: Paul Webb (Talk Talk), John Taylor (Duran Duran), Nick Beggs (Kajagoogoo), les remarquables Pino Palladino (Paul Young) et Tony Levin (Peter Gabriel) vont avoir une influence majeure sur lui.
Sans être véritablement bercé par la musique, le football étant sa priorité durant son enfance et son adolescence, Eric, batteur, estime cependant que la new wave l'a énormément influencé. Son groupe fétiche était et est d’ailleurs toujours Yello mais il a également beaucoup écouté Front 242, Trisomie 21, Liquid Liquid, Fad Gadget, Neon Jugdement… Ainsi que toute la dark wave avec des artistes tels que Grauzone, Crash Course in Science et The Residents. Des groupes plus abordables comme Simple Minds, The Cure, U2 et Depeche Mode faisaient néanmoins également partie de sa discothèque. Eric bifurquera ensuite vers une période "new age" avec des artistes comme Klaus Schulze et Tangerine Dream.
Ce terreau d’influences est bien entendu toujours présent dans Tollan, il n’est pas affiché en premier plan car leur jeu et leur conception de la musique se sont enrichis d’apports contemporains, néanmoins chacun conserve dans son approche ce petit quelque chose qui rappelle inévitablement ces années remarquables d’un point de vue artistique.
Au niveau arrangements, Tollan a gardé ces ambiances synthétiques froides en les mêlant à des guitares aux sons tantôt saturés tantôt cristalins. Les fondations basse-batterie empruntent quant à elles plutôt la piste des rythmes groove et funk, ce qui apporte à l’ensemble le niveau d’énergie nécessaire pour faire décoller les compositions.
Le choix du Français s’est imposé pour plusieurs raisons, d’une part grâce à la capacité d’écriture inaltérable d’Eric Stevens, mais aussi parce qu’aux yeux du groupe, la crédibilité dans l’interprétation n’est pas au rendez-vous si l’on choisit une langue dont on n’est pas natif. S’ajoute une dernière raison très simple: la richesse de notre langue maternelle qui permet à Tollan de traiter avec nuance et subtilité des sujets tels que les relations homme-femme, la vie moderne de plus en plus virtuelle, le sort des animaux destinés à notre consommation, la vieillesse, etc…
Le répertoire comprend actuellement 14 compositions originales.
TOLLAN : la BD !
A suivre sur notre page FaceBook : un nouveau strip tous les jours !